La Boutique du Monoï a sélectionné pour vous ce livre de référence en matière de tatouages traditionnels : l'Art du Tatouage aux Îles Marquises par Karl von den Steinen. Ce médecin et anthropologue allemand ne savait pas que cette oeuvre de 1924 serait la source du retour du tatouage polynésien identitaire, empreint du sens des signes d'origine. Un livre incontournable pour celles et ceux qui veulent un tatouage authentique.
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L'Art du Tatouage aux Iles Marquises Karl von den Steinen
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Description
Parfum
Sommaire : avant-propos de 1925, Karl von den Steinen
• Des mots, des gestes et des styles
: étymologie du mot ; les instruments du tatouage ; la tradition du tatouage ; la cérémonie du tatouage ; mythe de 'Ikioani ; les étapes du tatouage ; les styles de tatouage ; le style plectogène ; le style tikigène ; les archétypes tikigènes ; les motifs zoomorphes ; le style 'Omo'e de Omoa ; styles anciens et modernes
• Le tatouage masculin
: visage ; cou et thorax ; dos et côtes ; bras ; partie inférieure du tronc ; fesses ; cuisse ; genou, jambe, pied ; jambes en bois — le style de 1884
• Le tatouage féminin
: visage ; oreilles ; corps ; bras ; mains ; bas du corps ; le tatouage de madame Bradora ; le motif de visage et son déclin
• La légende du tatouage de Kena
: la légende du tatouage de Kena ; à propos du plusieurs processus de tatouages ; le mythe du tatouage de Kena
Composition
5ème et nouvelle édition. 176 pages NB + couverture rigide. broché dos carré collé. Nombreuses illustrations et graphismes. Imprimé à Tahiti.
Origine
Cette maison d’édition propose des livres entièrement réalisés et imprimés à Tahiti. Créée en 1981, Haere Po édite et réédite des ouvrages originaux ou anciens sur la Polynésie et le Grand Pacifique plus généralement, et donne la plume à des auteurs dont la voix n’est pas entendu. Tout est dans son nom : Haere Po. Le soin de conserver les traditions historiques et religieuses était confié aux Haere Po (promeneurs nocturnes). C’étaient les hommes archives. Leur charge était héréditaire. Dès leur enfance, ils apprenaient les poèmes de l’origine du monde, de la filiation des dieux, des migrations des ancêtres, des généalogies royales, des limites territoriales. Ils marchaient de nuit le long des marae, répétant à eux-mêmes, à voix haute et toujours d’un trait, toutes ces archives. Il ne devait pas y avoir d’hésitation dans leur mémoire, sinon c’était un mauvais présage. Ils [étaient] le livre vivant de la religion et de la tradition. Charles Vernier, Tahitiens d’hier et d’aujourd’hui, Paris 1948.
Utilisation
De nombreuses illustrations pour comprendre, choisir, s'inspirer...
Fabrication
80 ans après l’édition berlinoise de l’ouvrage de Karl von den Steinen « Die Marquesaner und ihre Kunst » 1924, et 108 ans après le passage de ce médecin allemand et anthropologue aux îles Marquises, voici l’Art du Tatouage aux Îles Marquises dans sa nouvelle édition. A partir des dessins réalisés par les tatoueurs marquisiens eux-mêmes et confiés à Karl von den Steinen, les auteurs ont voulu retrouver le nom des motifs de tatouage, leur sens véritable et, passant des mots aux gestes, analyser les styles du tatouage masculin et féminin. Maintenant que ces motifs, devenus tribal et ethnique, sont pillés et galvaudés parce que mondialisés et destinés à vendre les produits du monde moderne, n’est-il pas juste de rendre à l’art du tatouage aux îles Marquises ce qui lui appartient ? Comme tapu ou mana, tatau est l’un de ces extraordinaires mots venus du triangle polynésien à s’imposer si vite dans les langues des grands navigateurs du XVIIIe siècle qu’il en est devenu évident, naturel pour ainsi dire… une raison pour ne pas en oublier les racines ! C’est sous la plume de James Cook, en juillet 1769, du côté de la pointe Vénus à Tahiti que tatau se transcrit en anglais tattow ou tat-tow ; et c’est en 1774, dans l’édition française des Voyages de Cook, que son traducteur, J. B. A. Suard, n’hésite pas à introduire la note suivante à l’entrée du 18 août 1769 du Journal de l’illustre navigateur : “Nous avons cru devoir créer ce mot [tatoués] pour exprimer les petits trous peints que [les Tahitiens] se font sur la peau avec des pointes de bois.”
Quelques suggestions pour le plaisir …